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ASSEMBLEE GENERALE DE LA FDCUMA LOZERE
33 des 37 CUMA de Lozère étaient présentes ou représentées. |
La matinée consacrée aux interventions techniques a permis de mettre en place des réflexions sur l’emploi. En effet, l’évolution des performances des matériels, les exigences en matière de réduction des pollutions, l’utilisation du GNR et les contraintes liées à ces problématiques (coût, entretien) posent la question d’un service global matériel-chauffeur-mécanicien à mettre en place. D’autre part de nouveaux besoins en matière d’information et de communication pour dynamiser le réseau apparaissent et nécessitent de développer du travail d’animation. Pour débattre sur le thème de l’emploi, les représentants des CUMA de l’Aveyron et du Tarn ont fait part de leur expérience. Laurent Pontier (CUMA du Haut Val d’Allier) et Cécilia Varlet (Agri-emploi) sont également intervenus, l’un sur la nécessité d’investir sur les outils d’accompagnement dans la mise en œuvre de ces nouvelles orientations, l’autre sur les solutions qu’offrent les groupements d’employeurs.
Bilan financier : positif mais fragile
Sur le plan financier, si le résultat est positif il a été fortement nuancé par le président Daniel Mantran et les perspectives d’avenir ne poussent pas à l’optimisme dans ce domaine. En effet si la CUMA bénéficie de la mise à disposition de son animateur par la chambre d’Agriculture, elle reverse à celle-ci environ 10 000 euros, somme appelée à augmenter avec l’augmentation du temps d’animation. Une exception lozérienne (de plus) semble t’il ; les représentants des Cuma voisines, surprises par cette situation, ont indiqué que non seulement leur chambre leur mettait le personnel à disposition, mais les aidait également financièrement. Le président André Mirman étant absent, Daniel Mantran a indiqué que des rencontres avec la chambre d’agriculture de Lozère étaient à envisager rapidement.
De même, les financements d’investissements sont en baisse avec 75 % d’investissements acceptés pour 2012. En cause un niveau d’aides exceptionnellement élevé l’an dernier (1,2 millions d’euros) qui est revenu à la normale avec une enveloppe de 0,9 millions d’euros. Des arbitrages ont donc dû être faits et ont été privilégiées les aides aux CUMA nouvellement créées.
C’est enfin les financements européens (FEADER) qui causent la dernière inquiétude, ainsi que le niveau d’aide du Conseil Général. Le projet d’irrigation Aqua Domitia pourrait remettre en cause le niveau de FEADER CUMA par sa mise en avant d’un volet agricole fortement mis en doute par la fédération. D’autre part si la FDCUMA avait dû faire baisser la participation du Conseil Général pour bénéficier du financement maximum du FEADER, elle a interpellé l’Assemblée départementale, à travers Pierre Hugon. Celui-ci a fait valoir que le Conseil Général considérait que les 10% « montagne » étaient assurés par les prêts bonifiés, et que « sur l’enveloppe globale « agriculture » le Conseil Général avait opté prioritairement pour un accompagnement plus important, compensant la baisse des aides de l’état, sur les bâtiments d’élevage ». Il a ensuite ajouté que les priorités pouvaient évoluer notamment dans le sens d’une réduction des charges, le Conseil Général étant « prêt à examiner les projets pour trouver des solutions d’accompagnement, conscient que les CUMA sont une solution pour faire baisser les charges des exploitations agricoles ». Yvon Milhavet, président de la fédération régionale a alors insisté « Il faut aider l’agriculture autrement » : les CUMA ne représentent pas les agriculteurs les plus riches, à travers les CUMA les aides départementales peuvent soutenir le plus grand nombre.
Enfin le FEADER peut connaître des modifications de critères d’attribution pour 2014-2020, les incertitudes sont encore nombreuses.
D’autres pistes pour sécuriser les finances de la FDCUMA ont été évoquées, comme la prestation de services.
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ASSEMBLEE GENERALE DE LA FDCUMA LOZERE : Nouveau bureau
Le nouveau bureau : expérience et avenir côte à côte
La désignation du nouveau Conseil d’administration a été votée à l’unanimité. Daniel Mantran démissionnaire de son poste de président départemental qu’il a occupé pendant quelques décennies a fait connaître son souhait de passer le relais aux plus jeunes dont il sent l’enthousiasme et la motivation, une transmission en douceur par la mise en place de « binômes » jeune-senior. Il a par ailleurs indiqué garder ses autres mandats au sein de la fédération. Le Conseil d’administration s’est ensuite réuni pour désigner un nouveau bureau. Ont été élus : Sylvain Chevalier, président ; Serge Nurit et Laurent Pontier, vice-présidents ; Bruno Commandré, secrétaire ; Daniel Mantran, trésorier.
Sylvain Chevalier, 27 ans, secrétaire de la CUMA des Genêts, a déclaré dès son entrée en fonction être « particulièrement motivé pour développer l’outil CUMA, partagé par 86 % des agriculteurs lozériens ».
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AGRI EMPLOI : Des groupements d'employeurs pas comme les autres
Agri-emploi : au-delà du secteur agricole
Agri Emploi met en place et accompagne les groupements d’employeurs. A l’origine ce type de structure, association loi 1901, a permis le partage de salariés entre plusieurs agriculteurs et a été majoritairement mono sectoriel : créé entre employeurs d’un même secteur, agricole en l’occurrence. L’intérêt, dès le départ, est de minimiser les coûts d’une embauche, et de fidéliser le salarié, avec une vision à long terme de l’emploi, contrairement au service remplacement qui répond à des besoins ponctuels de main d’œuvre. Il en résulte pour les employeurs une mutualisation des coûts d’équipement du salarié et de gestion administrative, mais également une meilleure organisation du travail, par la planification annuelle et la répartition entre employeurs du groupement de l’emploi salarié. De la même façon, les bénéfices pour l’employé sont une motivation soutenue du fait d’un CDI temps plein, une sécurité financière évidente, renforcée par la responsabilité solidaire des membres d’un groupement, ainsi que par le développement de nombreuses compétences par la variété des tâches à effectuer.
Cette solution pourrait être envisageable pour des CUMA souhaitant se regrouper pour partager un salarié mécanicien par exemple.
Outil idéal de développement durable par l’emploi, le groupement d’employeurs est passé de 2 structures en 1996 à 15 aujourd’hui, démontrant son utilité et son efficacité. Mais au long des années il a également évolué en se diversifiant d’une part vers du multi-sectoriel, ou encore par des partenariats public-privé.
Le groupement des 3 sources par exemple, en Margeride illustre bien la souplesse et les réponses que peut apporter le groupement d’employeurs. Six agriculteurs et deux communes se partagent depuis un an un même salarié. Les communes, Belvezet et Montbel, avaient des difficultés à trouver un prestataire pour assurer le déneigement, un travail qui ne peut conduire à un temps plein. Sur le même territoire, un salarié travaillait pour plusieurs agriculteurs et dépannait les mairies à l’occasion. La convergence des besoins, « rencontre des réflexions individuelles » a permis en créant cette structure originale de répondre à la problématique des communes tout en pérennisant un emploi.
Dans le même esprit de mise en adéquation « besoin de main d’œuvre et emploi durable », d’autres réflexions se mettent en place actuellement. C’est le cas à Villefort où un même constat a été partagé par des agriculteurs, artisans, commerçants, associations : le besoin d’aide administrative. Une idée du temps passé par les agriculteurs sur la paperasserie, déclarations ? 20% du temps de travail. Des artisans débordés n’arrivent pas à trouver du temps pour établir les factures, des déclarations qui ne sont pas renvoyées dans les temps et engendrent des pénalités…Une rencontre avec Agri Emploi en mars dernier a fait remonter ce besoin : un emploi de secrétariat partagé entre des employeurs de secteurs différents.
Cette expérimentation innovante est accompagnée par les services de l’Etat. Elle est porteuse de solutions d’avenir particulièrement adaptées à un territoire rural comme la Lozère, et le fruit du travail de fond mené par Agri Emploi grâce aux aides conjointes de l’Etat, de la Région et du Département. Enfin, la vision de l’emploi à long terme permise par ce type d’associations est l’occasion pour la Lozère de se mettre en position de pionnière en ces temps de chômage et de précarité !
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paradoxes locaux....
La neige en hiver, c'est beau!! paysages somptueux, et vastes étendues qui avaient conduit en leur temps élus et responsables à créer une station nordique... Quelle bonne idée n'est-ce pas?
Sauf que, à Laubert :
accès non déneigés (réseau trèèèès secondaire)
station fermée, informant par le biais d'un répondeur... alors qu'il est possible de faire des balades en raquettes...
Horloge des neiges aux abonnés absents sans même un répondeur!!!
L'Hiver autrement, quel beau slogan!
Il est déjà difficile de faire venir les touristes dans nos coins paumés de Margeride en été... En hiver l'accueil s'affiche sur de beaux sites internet... les touristes eux finalement, une fois qu'ils ont réservé leur hébergement, tout le monde s'en fout! ils sont coincés de toutes façons...
Voilà qui ne devrait pas améliorer notre image. Pauvre Lozère!
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Quelques nouveautés sur le site de l'office de tourisme de Châteauneuf de Randon
Une nouvelle page consacrée au site Natura 2000 du Plateau de Charpal a fait son apparition!
La mise en page plus aérée a été conçue pour permettre une navigation plus simple, avec en renfort le moteur de recherche interne qui permet de retrouver facilement une information sur le site.
N'hésitez pas à commenter et à partager remarques et réflexions.
A très bientôt sur http://www.margeride-tourisme.com!
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